En tant que parent, professeur ou animateur, on est souvent étonnés d'apprendre qu'un enfant est victime de harcèlement. En effet, cela va au-delà des moqueries dans le couloir. L'enfant va cacher et ne pas oser parler de ce qu'il vit. Pourquoi?
UNE VIOLENCE INVISIBLE
→ L'enfant ne sait pas réagir car il subit des agressions par des personnes plus nombreuses ou plus puissantes. → L'enfant a peur des représailles et préfère rester silencieux. → Tout ce que veut l'enfant c'est d'être accepté. Il a honte et peur qu'en parler à un adulte pourrait l'exclure davantage si celui-ci n'a pas les bons outils pour réagir. → L'enfant va se rendre inquiet en permanence et se crée alors, un sentiment de terreur et un repli sur soi.
Toutes ces implications vont faire que le jeune ne va pas oser parler. C’est pourquoi, une mise en place d’actions de préventions dans les écoles est plus que nécessaire.
LES SIGNES
Ruminations
Pensées envahissantes, cauchemars, obsessions,...
Évitements
Évitement des situations, lieux, personnes, activités où le harcèlement à lieu et généralisation à d’autres situations.
Hyperactivation du système nerveux
Irritabilité ou excès de colère, comportement imprudent ou autodestructeur, hypervigilance, sursauts, difficultés de concentration, difficultés de sommeil,...
Altérations cognitives et émotionnelles
Croyances négatives persistantes et exagérées au sujet de soi, des autres ou du monde, tendance à se blâmer, émotions négatives persistantes (peur, horreur, colère, culpabilité, honte), diminution de l’intérêt pour les activités, sentiment de détachement d’autrui, restrictions des émotions positives,...
LES CONSÉQUENCES
Symptômes du stress port-traumatique (évitements, inquiétudes, insomnies, angoisses,...)
Perte de l’estime de soi
Désinvestissement scolaire et baisse des résultats scolaires
Absentéisme
Maladies psychosomatiques
Lésions physiques
Dépression
Idées suicidaires
Suicide